La Case de l’Oncle Tom (1986), d’Harriet Beecher-Stowe
Mon point de vue
La Case de l’Oncle Tom est un roman qui parle de la lutte contre l’esclavage. Chaque page nous donne un aperçu intégral de la foi et de la dignité, mais aussi la douleur de perdre des êtres chers dans de telles circonstances.
Le caractère immoral de l’esclavage est le thème principal du livre, bien que plusieurs autres sous thèmes soient aussi abordés. La chrétienté est le pilier sur lequel repose le livre ; les dialogues ainsi que les descriptions explorent nous donnent davantage de détails sur la vie chrétienne au quotidien à cette époque.
C’est un roman sentimental par les émotions peintes dans un style très particulier entre les lignes. Par contre, ce qui m’a déplu dans ce roman, c’est le fait que dans certaines pages, on a parfois l’impression de faire affaire à un sermon beaucoup plus qu’à une intrigue.
À propos de Harriet Beecher-Stowe
Harriet Beecher-Stowe a écrit une vingtaine de livres dont des romans et des mémoires de voyage. Nous pouvons citer entre autres : Noirs et blancs, scènes d’esclavage, Lebrun, 1856, Ma femme et moi (3 volumes) (trad. Hélène Janin), Sandoz et Fischbache, 1872-1877.
Née à Litchfield, Harriet Beexher-Stowe est restée une militante contre l’exclavage et une féministe jusqu’à sa mort en 1896 à Hartford. La Case de l’Oncle a été vendu à plusieurs millions d’exemplaires et est un ouvrage révolutionnaire en son temps. Elle a epousé un pasteur.
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Description de l’éditeur
Un revers de fortune oblige le propriétaire d’une manufacture du Kentucky à vendre son plus fidèle esclave, le vieux Tom.
L’oncle Tom, sensible et pieux, se soumet à l’inhumaine condition des esclaves noirs. Il connaît quelque temps la sécurité auprès de la jeune Évangéline et de son père, mais un cruel destin s’acharne sur ses protecteurs et il doit suivre dans sa plantation de coton le féroce Simon Legree. Livré à la tyrannie de cet homme, il sera persécuté à cause de son refus de maltraiter ses frères et n’aura, au moment de mourir, que des paroles d’amour et de pardon.
Le martyre du vieil homme noir déterminera le fils de son premier maître à racheter la liberté de tous ses esclaves.
Témoignage sensible et plaidoyer fervent, ce roman fut aux États-Unis, peu avant la guerre de Sécession, un puissant auxiliaire de la cause abolitionniste. Abraham Lincoln a salué en son auteur, Harriet Beecher-Stowe, « une petite femme qui a commencé une grande guerre ».
- Préface de Michel Mohrt, de l’Académie française.
- Commentaires et notes de Jean Bessière.
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